A.19. Les acquis de l’observateur influencent aussi sa perception des couleurs…

A.19.1. Les «memory colors» influencent la perception des couleurs

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Certaines couleurs sont appelées des «memory colors» quand on peut les associer à des objets familiers, dont tout le monde a une idée préconçue en tête… Quelques exemples de «memory colors» : les tons chair, le vert de l’herbe, le bleu du ciel.

Quand ces sujets se trouvent dans une image, et que les couleurs de cette image ne sont pas tout à fait naturelles, ne sont pas tout à fait correctes, alors on a inconsciemment tendance à modifier la perception de toutes les couleurs de l’image de manière à ce que ces «memory colors» apparaissent correctes.

Ca demande pas mal d’entraînement pour arriver à juger les «memory colors» objectivement, en ignorant la tendance qu’on a à les considérer d’office comme étant correctes. Les photograveurs, ces gens de métier spécialisés dans la correction des couleurs pour les imprimés, arrivent avec de l’habitude à voir les couleurs des photographies telles qu’elles sont vraiment, sans se laisser influencer par les «memory colors» qu’ils ont en tête.

Dans les arts graphiques, les «memory colors» sont les couleurs qu’il faut essayer d’avoir les plus correctes possibles quand on reproduit une image, parce que si ces couleurs sont perçues d’emblée par le public comme étant correctes, alors ce public verra la globalité de l’image comme étant bien balancée au niveau des couleurs, l’image sera une représentation cohérente de la réalité, une représentation rassurante.

À l’inverse, toute une image paraîtra mal reproduite, même si la plupart des couleurs sont correctes, à partir du moment où ce sont les «memory colors» qui sont mal reproduites… par exemple si les tons chair ne sont pas naturels, l’image paraîtra de mauvaise qualité.

A.19.2. L’interférence du langage dans la perception des couleurs

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Les noms qu’on donne aux couleurs influencent aussi leur perception.


L’exercice devrait être réalisé en français pour être valable : il s’agit de parcourir les lignes et de donner les noms des couleurs plutôt que de lire les noms des couleurs.

À partir de la troisième ligne la plupart des gens ralentissent, c’est dû à l’interférence du langage dans la perception des couleurs.

C’est la preuve qu’il n’y a pas que le cortex visuel qui participe à la perception des couleurs : d’autres parties du cerveau interviennent aussi, notamment la partie du cerveau qui est spécialisée dans le langage.
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