A.06. La rétine

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A.6.1. Une description générale de la composition et du rôle de la rétine

Sur le schéma de la planche 129, on voit une vue en coupe de l’œil.


La rétine est le récepteur de lumière qui se trouve au fond de l’œil.

La rétine est une sorte de tissu cérébral, c’est une extension du cerveau qui apparaît lors du développement de l’embryon. C’est pourquoi la rétine est considérée comme faisant partie du cerveau. C’est d’ailleurs la seule partie du cerveau qu’on peut observer sans avoir recours à une intervention chirurgicale.

L’œil humain est tellement performant que des scientifiques ont émis l’hypothèse que le cerveau serait un genre de nerf optique surdéveloppé… Le cerveau se serait développé pour mieux traiter les données qui sont récoltées par la rétine. Il s’agit d’une hypothèse encore non vérifiée.

Le schéma de la planche 2057 montre que la rétine est constituée de millions de cellules nerveuses, des récepteurs de lumières (photoreceptors), qui génèrent des signaux électriques. Il s’agit d’une réaction photochimique (photochemical reaction).


Chacune de ces millions de cellules nerveuses est spécialisée…

Par exemple les cellules horizontales font une première détection des contours, les cônes permettent la détection de la couleur (= ils permettent de se renseigner sur la courbe spectrale des éléments qui nous entoure), les bâtonnets permettent de voir lorsque les conditions d’éclairage sont faibles, etc.

Toutes ces cellules qui ont chacune leur spécialisation s’interconnectent et modifient les signaux électriques avant qu’ils ne soient envoyés au cerveau. Nous le verrons plus tard durant cette formation, les signaux électriques sont simplifiés avant d’être envoyés au cerveau.

C’est le nerf optique, constitué de «ganglion cells», qui conduit ces signaux simplifiés vers le cerveau.

La partie du cerveau qui reçoit les informations s’appelle le «cortex visuel», mais en réalité plusieurs parties du cerveau sont utilisées pour analyser les informations qui sont envoyées par la rétine, nous aurons l’occasion d’en reparler.


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A.6.2. La rétine vue à travers un ophtalmoscope

La photographie de la planche 411 est prise à travers un ophtalmoscope.



Sur la photographie, on voit la «fovéa», qui est une partie très performante de la rétine, nous aurons l’occasion d’en reparler.

Sur la photographie, on voit aussi l’endroit où le nerf optique se raccorde à l’œil. À cet endroit précis de la rétine il n’y a pas de récepteurs… C’est une partie insensible qu’on appelle «point aveugle», ou «tache aveugle» (blind spot).

Le schéma de la planche 410 montre comment fonctionne un ophtalmoscope :
La ligne rouge sur le schéma montre la lumière qui est envoyée vers la rétine du patient. La ligne bleue montre la lumière qui vient de la rétine du patient et qui va vers la rétine de l’observateur.


Le miroir qui est utilisé dans un ophtalmoscope laisse passer 50% de la lumière et en reflète 50%. On appelle ce type de miroir un «half silvered mirror».


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A.6.3. La rétine est constituée de plusieurs couches de cellules

La photographie de la planche 428 montre une vue en coupe de la rétine.


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On a souvent tendance à considérer que la rétine est un simple récepteur de lumière comme un appareil photo, et que le phénomène de la vision se passe principalement dans le cerveau… C’est faux, parce qu’en réalité c’est déjà dans ces interconnections complexes entre les couches de cellules de la rétine que le processus de la vision commence.

La rétine est constituée de 5 couches de cellules, et entre ces couches il y a des interconnections complexes.

Il y a à peu près 125 fois plus de récepteurs dans la rétine qu’il n’y a de canaux qui convoient les informations de la rétine vers le cerveau. Cela donne une idée de la complexité des interconnections qui ont lieu dans la rétine avant que les informations ne soient envoyées au cerveau.

Toutes les couches de cellules de la rétine ne servent pas à détecter les couleurs. Il y a par exemple une couche de cellules qui est spécialisée dans la détection des contours…


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A.6.4. La détection des contours qui s’opère dans une des couches de cellules de la rétine

Les démonstrations que nous allons voir prouvent l’existence de ce qu’on appelle les «Center‑Surround Receptive Field Interactions»… il s’agit de la détection des contours qui s’opère dans une des couches de cellules de la rétine.

Sur la planche 0399, l’illusion des bandes de Mach. (Mach bands).


Mach est le fameux physicien qui a donné son nom à l’unité de mesure de la vitesse du son.

Il y a deux plages : une noire à gauche, une blanche à droite, et au milieu une échelle de gris qui les sépare.

Là où les gris cessent de s’éclaircir, on croit voir une ligne blanche qui est plus claire que la plage de blanc : ce n’est qu’une illusion car la plage de blanc est au maximum d’intensité.

Là où les gris cessent de s’assombrir, on croit voir une ligne noire qui est plus sombre que la plage de noir : ce n’est qu’une illusion car la plage de noir est au minimum d’intensité.

Schéma de la planche 401 :


Là où on fixe, c’est une zone qui joue un rôle d’activation dans la perception visuelle, elle est symbolisée par le disque positif.

Les alentours de l’endroit où on fixe jouent un rôle d’inhibition dans la perception visuelle, c’est la zone qui est symbolisée sur le schéma par l’anneau négatif.

Quand on fixe la plage blanche, la zone qu’on fixe est inhibée par les alentours. Le blanc qu’on perçoit a une luminosité légèrement atténuée.

Quand on fixe la plage noire, la zone qu’on fixe est inhibée par les alentours. Le noir qu’on perçoit a une obscurité légèrement atténuée.

Quand on fixe le blanc à l’endroit où il semble y avoir une ligne plus claire, on voit une ligne plus claire parce une partie de la zone des alentours est dans une partie foncée. Résultat : Le blanc qu’on perçoit a une luminosité légèrement atténuée, mais pas autant que quand on regarde la plage de blanc.

Quand on fixe le noir à l’endroit où il semble y avoir une ligne plus sombre, on voit une ligne plus sombre parce une partie de la zone des alentours est dans une partie claire. Résultat : Le noir qu’on perçoit a une obscurité légèrement atténuée, mais pas autant que quand on regarde la plage de noir.

Sur la planche 356, l’illusion de la grille de Hermann (en anglais : Hermann grid).


Cette illusion d’optique est plus connue. Elle démontre le même phénomène que l’illusion des bandes de Mach (en anglais : Mach bands)… On dit souvent de cette illusion que cela montre qu’il y a des points sombres là où se croisent les lignes blanches entre les carrés noirs. En réalité ces parties-là ont la même intensité que le blanc qui entoure le schéma… Ce qui se passe c’est que sur les bords des carrés le blanc paraît plus blanc.
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