A.02. Les courbes de réflectivité de la matière

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A.2.1. Les courbes de réflectivité d’objets communs

La «courbe de réflectivité» d’une matière (reflectance curve), ce n’est pas une courbe spectrale qui décrit la couleur de la matière. C’est une courbe qui décrit en pourcentages quelle est la quantité de lumière qui est reflétée par la matière à différents intervalles le long du spectre des lumières visibles.

Pour mesurer la courbe de réflectivité d’une matière, on utilise un instrument qui s’appelle un spectrophotomètre…

Le spectrophotomètre mesure avec une cellule photosensible et à intervalles réguliers tout le long du spectre des lumières visibles quelle est la quantité d’énergie lumineuse qui est reflétée par la matière.

Ce schéma montre la courbe de réflectivité d’un citron jaune.


A.2.2. La courbe spectrale de la lumière reflétée par la matière

Il faut bien se rendre compte que la courbe de réflectivité d’une matière ne montre pas quelle est la couleur de cette matière. En réalité cela montre quelles sont les caractéristiques de réflexion de cette matière.

La couleur de la matière cela va dépendre à la fois de la courbe de réflectivité de cette matière, mais aussi de la courbe spectrale de l’éclairage.

En fait la couleur d’une matière, c’est la lumière de l’éclairage, reflétée et modifiée par la matière.


A.2.3. Le «spectre d’absorption» de la matière

La lumière qui n’est pas reflétée par la matière est absorbée par cette matière.

La réflexion est donc l’inverse de l’absorption.

L’inverse de la courbe de réflectivité, c’est ce qu’on appelle le «spectre d’absorption».

On rencontre parfois ce terme en colorimétrie.

Durant cette formation, nous parlerons des «courbes de réflectivité» des matières, plutôt que de leurs «spectres d’absorption».


A.2.4. À la différence du spectroradiomètre, le spectrophotomètre dispose d’une source lumineuse interne pour éclairer l’échantillon de matière qu’il mesure

À la différence du spectroradiomètre, le spectrophotomètre dispose d’une source lumineuse interne pour éclairer l’échantillon de matière qu’il mesure.

Cette source lumineuse interne du spectrophotomètre est une lumière blanche parfaite, qui a la même énergie à chaque longueur d’onde. C’est ce qui va permettre de connaître la «courbe de réflectivité» de la matière, en mesurant la quantité de cette lumière qui est reflétée par la matière à différentes longueurs d’ondes le long du spectre des lumières visibles.

Une telle lumière blanche parfaite n’existe pas dans la nature… mais alors comment se fait-il qu’on la trouve dans un spectrophotomètre ? En réalité la source lumineuse interne d’un spectrophotomètre n’est pas une lumière blanche parfaite, mais c’est une lumière dont on connaît précisément la courbe spectrale, grâce au fait que le spectrophotomètre se calibre régulièrement.

La «courbe de réflectivité» de la matière est obtenue grâce à des calculs opérés entre la courbe de la source lumineuse interne du spectrophotomètre et la «courbe de la lumière reflétée».
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